Race Shagya

Cheptel

Aussi rare que précieux
Cheptel La race Arabe-Shagya détient son propre stud-book depuis deux siècles. Presque disparue au siècle dernier, cette race connaît un nouvel essor grâce au développement des sports équestres où elle excelle. L'ISG est l'Association Internationale berceau de race. En France, depuis 1989, le Shagya a son propre stud-book au sein du registre généalogique français des races étrangères de chevaux de selle.

Évolution

La diffusion de la race a été particulièrement influencée par le développement géopolitique de l’Europe centrale. Au cours du 20ème siècle, elle a été successivement le théâtre de guerres mondiales meurtrières et le champ d’expérience de la gestion étatique. Ceci a d’ailleurs failli conduire à l’extinction de la race dans son berceau. Au début de ce siècle, les effectifs restent réduits (de l’ordre du millier de reproducteurs au niveau mondial, quelques dizaines en France). Le cheptel mondial s'élèverait à 6000 têtes.

Gazal VII

Gazal VII, célèbre étalon allemand

La création de l’Association Internationale (Internationale Shagya-araber Geselschaft – ISG) en 1978 a figé le nom actuel et fédéré les éleveurs de la race, préoccupés par cette situation. Quoique confidentielle, la race avait néanmoins étendu sa présence en Europe, d’abord dans la zone germanique (Autriche, Allemagne et Suisse), en Scandinavie (Danemark, Norvège et Suède) et en Europe de l’Ouest (France & Pays-Bas), mais aussi en Amérique centrale (Venezuela) et du Nord (USA).

La chute des régimes socialistes en Europe centrale a changé le contexte économique et laisse place à de nouvelles formes de coopération et de développement. L’une des conséquences a été l’adhésion à l’ISG d’organisations d’éleveurs originaires des pays du berceau d’origine (Bulgarie, Hongrie, Slovaquie et Tchéquie).

La poursuite de la diffusion de la race et sa notoriété naissante permettent d’augurer de nouvelles adhésions, notamment en provenance de la Roumanie, d’Italie, d’Espagne, etc...

Le cheptel français

Les premières poulinières shagyas furent importés en France par un Hollandais et saillies par des étalons arabes. Acceptés à titre initial, ces reproducteurs avaient une forte proportion de sang arabe. Il fallait rentrer du sang shagya : l’étalon SHOGUN (originaire d’ALLEMAGNE) joue un rôle déterminant puisque sa descendance a représenté jusqu’à 50 % du cheptel français.

En 1990, Rudolph REICHERT rentre en France un lot d’une trentaine de shagyas dont plusieurs originaires de Topolcianky, en TCHECOSLOVAQUIE. En 1993 sont importés des reproducteurs du haras de Radautz en ROUMANIE. Depuis 2005, de nouveaux éleveurs, désireux de s’installer, ont procédé à de nombreuses importations (HONGRIE, ALLEMAGNE, ITALIE…), introduisant une diversité génétique plus importante. Le cheptel français compte actuellement 853 shagyas dont 22 étalons approuvés en activité et 19 éleveurs. Les naissances ont nettement augmenté à partir de 2007, et augmente depuis progressivement.

Graphique Naissance

Graphique du nombre de naissances arabes shagyas en France